Selon un communiqué de l’armée israélienne, le site bombardé le 17 août servait de base logistique aux Houthis. Des médias israéliens ont précisé qu’il s’agissait de la centrale électrique de Haziz, frappée par la marine israélienne.
De son côté, la chaîne Al-Masirah, contrôlée par les Houthis, a confirmé qu’une « agression » avait endommagé une partie des générateurs de la centrale, tout en affirmant que l’incendie déclenché par les explosions avait été maîtrisé.
Des habitants de Sanaa ont rapporté avoir entendu au moins deux déflagrations dans la capitale.
Depuis plusieurs mois, Israël mène des frappes au Yémen en représailles aux attaques répétées des Houthis, qui affirment agir en solidarité avec les Palestiniens à Gaza. La plupart des missiles tirés vers Israël ont toutefois été interceptés.
Les États-Unis et le Royaume-Uni avaient également mené des opérations militaires contre les Houthis. En mai dernier, Washington avait conclu un accord surprise avec le mouvement yéménite pour mettre fin aux attaques visant la navigation en mer Rouge, sans inclure pour autant les frappes dirigées contre Israël.