Les experts sont arrivés du Royaume-Uni et de Chine pour participer au décodage de l’enregistreur de vol, a précisé le vice-commandant des Forces aériennes russes au début de la rencontre.
Le 24 novembre, la Turquie a abattu un bombardier russe SU-24 à la frontière turco-syrienne. Ankara affirme qu’il a violé l’espace aérien turc pendant «17 secondes», raison pour laquelle les militaires russes ont décidé de rendre publiques les données de l'enregistreur de vol.
En outre, Ankara continue d'affirmer que l’équipage russe a reçu des avertissements. Des affirmations que Moscou rejette en invoquant des éléments de preuve fournies par ses services de renseignement. Le pilote survivant, Konstantin Mourakhtine, affirme n’avoir reçu aucun avertissement radio ou visuel de la part du F-16 turc qui a abattu le SU-24.
C'est aussi pour cette raison que la Russie a décidé d’ouvrir une enquête sur les circonstances de l'incident en invitant des experts internationaux à y participer. Les premiers résultats de l'enquête seront dévoilés lundi prochain.