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La Grande-Bretagne et l'Italie font front commun pour réformer l'Union européenne

Le Royaume-Uni et l'Italie ont reconnu mardi être d'accord sur la nécessité de réformer l'Union européenne afin de protéger les droits des pays n'appartenant pas à la zone euro, promouvoir l'activité des entreprises et résoudre la crise migratoire.

«L'Italie et le Royaume-Uni sont d'accord sur la nécessité d'une réforme profonde de l'UE, pour simplifier son fonctionnement, ses procédures et ses règles», ont déclaré dans une tribune conjointe publiée dans The Daily Telegraph les ministres des Affaires étrangères britannique et italien, respectivement Philip Hammond et Paolo Gentiloni.

«Nous pouvons travailler ensemble sur un plan de réformes de l'UE qui traite de problèmes spécifiques tels que le rôle des parlements nationaux, la compétitivité, la gouvernance économique et les avantages sociaux, pour rendre l'UE plus simple, plus efficace et moins bureaucratique», ont ajouté les deux chefs de la diplomatie. 

Selon eux, l'UE a besoin de «différentes voies d'intégration» qui peuvent coexister. Il s'agit-là d'une demande clé de Londres, qui n'a cessé de repousser l'intégration politique vers laquelle tendent la plupart des 28 Etats de l'UE.

Le Royaume-Uni, qui ne fait pas partie de la zone euro, est en train de renégocier les termes de son adhésion à l'Union européenne avant la tenue d'un référendum sur la question qui doit être organisé d'ici la fin 2017. 

Certaines mesures souhaitées par le Premier ministre David Cameron, comme la réduction de certains avantages sociaux accordés aux travailleurs migrants, constituent d'importants sujets de friction dans les négociations.