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Le Koweït a annulé la peine de mort pour un émir du groupe terroriste Daesh

Une Cour d'appel du Koweït a réduit dimanche à 15 ans de prison la peine capitale prononcée contre un leader d’une section locale de Daesh condamné pour avoir été impliqué dans un attentat suicide contre une mosquée chiite en juin.

Les audiences relatives à l’attentat perpétré contre la mosquée Al-Imam al-Sadeq, située au Koweït, qui a coûté la vie à 26 personnes et fait 227 blessés ont démarré au mois d’août.

Au total, 29 personnes ont été arrêtées et jugées pour leur rôle dans l'attentat, 14 d’entre elles ont été libérés, sans aucune charge retenue à leur encontre. Sept inculpés ont été condamnés à mort alors que huit autres, dont cinq femmes, ont écopé de peines allant de 2 à 15 ans de prison.

Comme l’indique la Cour d’appel dans un communiqué, «la peine de mort a été annulée pour un seul des condamnés», Fahad Farraj Muhareb, présenté comme l'émir du groupe Daesh au Koweït. La fille du chef du groupe et le conducteur de la voiture dans laquelle le kamikaze saoudien est arrivé vers la mosquée ont également été libérés.

Quant aux cinq autres condamnés à mort, la Cour a arrêté l’examen de leurs cas car ils sont jugés par contumace, a noté le président de la Cour, le juge Hani al-Hamdane.

L'attentat avait été revendiqué par l’Etat islamique, devenant le premier cas d’une attaque de telle ampleur dans l’émirat depuis plus de dix ans. Il représente l’attaque terroriste la plus meurtrière de l’histoire du pays.

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