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Trump évoque des échanges constructifs avec la Russie et l’Ukraine

Donald Trump a déclaré que les discussions récentes entre les États-Unis, la Russie et l’Ukraine avaient été constructives. Il est resté vague sur une éventuelle rencontre avec Vladimir Poutine, indiquant qu’un voyage en Arabie saoudite est prévu prochainement, mais qu’aucune décision n’a encore été prise à ce sujet.

« Ces derniers temps, nous avons eu de bonnes conversations concernant la Russie et l’Ukraine, elles étaient fructueuses », a déclaré le président américain Donald Trump aux journalistes.

Le chef d’État a également noté qu’il ne pouvait pas dire avec certitude s’il y aurait un rendez-vous avec le président russe Vladimir Poutine en Arabie saoudite : « Je ne sais pas. Nous n’y avons pas encore réfléchi mais un voyage en Arabie saoudite est prévu dans un avenir proche. Je n’y ai pas encore réfléchi ».

Le 1er mai, après plusieurs mois de négociations houleuses, Washington et Kiev ont signé un accord économique qualifié de « partenariat historique » par le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent. Selon CNN, ce texte prévoit la création d’un fonds d’investissement conjoint destiné à la reconstruction de l’Ukraine. En échange, les États-Unis obtiennent un accès privilégié aux ressources minières stratégiques du pays. L’administration américaine affirme que l’Ukraine garde « la pleine propriété de ses ressources », une déclaration reprise par la ministre ukrainienne de l’Économie, Ioulia Svyrydenko. De nombreux observateurs estiment que le pays ouvre l’accès à des ressources évaluées à plusieurs centaines de milliards de dollars, sans véritable levier sur la suite de leur exploitation.

Dans une interview accordée à Saïda Medvedeva et Pavel Zaroubine, dans le cadre du documentaire « Russie. Kremlin. Poutine. 25 ans », le président russe Vladimir Poutine a déclaré que Moscou avait nourri des espoirs sincères dans les accords de Minsk, signés dans le but de résoudre le conflit dans le Donbass par la voie diplomatique. Il a reconnu que la Russie avait accordé une certaine confiance, teintée de prudence, à ses partenaires occidentaux quant à l’exécution des accords de Minsk : « On voulait y croire ». Ce choix reflétait l’état d’esprit du pays à cette époque : privilégier une issue pacifique en amont du recours à la force. Cette confiance a été trahie, a-t-il affirmé, ajoutant que les engagements pris n’avaient pas été respectés : « Il s’est avéré plus tard que nous avons tout simplement été dupés ».