«La Turquie ne doit pas adhérer à l'Union européenne étant donné qu’elle agit parfois comme un allié du groupe terroriste de Daesh», a précisé le chef de l’Etat tchèque.
Milos Zeman a aussi critiqué le projet de l'UE de verser une aide de trois milliards d'euros à Ankara pour que la Turquie puisse mieux s’occuper de l’accueil des millions de réfugiés qui arrivent à ses frontières tout en luttant plus efficacement contre les passeurs qui en font transiter une bonne partie vers l’Europe.
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«La Turquie est capable de prendre en charge ces réfugiés car ils sont de la même religion. […] Je pense qu'à cause de ces propos l'ambassadeur turc enverra une note de protestation au Château de Prague», a conclu Milos Zeman.
Pour le moment, près de deux millions de réfugiés syriens vivent en Turquie. Le 29 novembre, l'UE a promis de verser près de trois milliards d'euros à Ankara pour faciliter la prise en charge, améliorer les conditions de vie des réfugiés syriens et ainsi mieux protéger les frontières de l’UE.
Néanmoins, quelques heures après la conclusion de cet accord, les autorités turques semblent décidées à agir. Elles ont ainsi interpellé dans le nord-ouest du pays, un total de 1 300 immigrés qui s'apprêtaient à traverser la mer Egée pour rallier les îles grecques, ainsi que plusieurs de leurs passeurs, a rapporté l'agence de presse Dogan.