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«Je n'ai jamais rien pu faire de tel à CNN» : Rick Sanchez parle de son travail chez RT dans une interview de Tucker Carlson

Rick Sanchez, journaliste américain et ancien présentateur de RT, a été interviewé par Tucker Carlson le 17 mars. En raison de la politique de Biden et de l'absence de liberté d'expression sous la précédente administration américaine, son émission a été fermée en septembre dernier. Mais il continue de penser que le travail de RT est fantastique.

Le journaliste américain Rick Sanchez, qui a travaillé pour la chaîne de télévision RT jusqu'en septembre dernier, a accordé une interview à Tucker Carlson. Il a été contraint d'arrêter de travailler en raison de la politique des autorités américaines et a indiqué que travailler pour RT était pour lui «presque le nirvana».

«J'écrivais entièrement mon émission, je choisissais mes sujets, je dirigeais tous les matins la conférence de rédaction pour discuter de ce qui allait être à notre programme d'actualité. Et vous savez quoi ? Je n'ai jamais rien pu faire de tel à CNN, Fox News ou NBC. Vous avez un certain sens de liberté ou d'indépendance journalistique en travaillant pour ces chaînes, mais pas comme ça», a-t-il déclaré, ajoutant que s'il voulait parler à quelqu'un qui ne figurait pas sur la liste des «bonnes» personnes de CNN, personne ne le laisserait faire.

Selon Sanchez, les restrictions ont commencé après le début des combats en Ukraine, lorsque les autorités américaines ont décidé «qu'aucun Américain ne devait avoir le droit d'entendre un point de vue différent de celui de l'Ukraine». La licence du journaliste lui a alors été retirée.

«Personne ne regardait mon scénario avant qu'il ne passe à l'antenne, sauf moi et quelques monteurs qui devaient mettre des images. C'est parce qu'ils me faisaient confiance», raconte Sanchez. «Ils ne me demandaient pas d'être Russe. Ils me demandaient d'être journaliste».

Rick Sanchez affirme que «RT est l'un des réseaux journalistiques et de création de contenu les plus respectés dans le monde entier», et il s'étonne de la manière dont la liberté d'expression est restreinte aux États-Unis.