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35 000 signatures contre les publicités faisant la promotion des colonies israéliennes sur Facebook

Une pétition demandant au patron de Facebook, Mark Zuckerberg, de retirer les annonces faisant la promotion des logements dans les territoires occupés sur son réseau social, a récolté près de 35 000 signatures depuis son lancement en janvier 2015.

La campagne Avaaz fait état de la surprise des utilisateurs lorsqu’ils découvrent que Facebook fait du profit sur des terres prises de forces aux Palestiniens. Le texte de la pétition précise : «Nous avons été choqués de voir des annonces pour des colonies israéliennes illégales sur Facebook. L’établissement et l’agrandissement des colonies est considéré comme un crime de guerre. Les colonies sont l'une des causes de la violence et de la discrimination dans la région. Le règlement encadrant les annonces affirme que "les annonces ne doivent pas constituer, faciliter ou faire la promotion d’activités illégales". Nous appelons par conséquent à interdire sur Facebook toutes les publicités pour des logements dans les colonies ou des produits fabriqués dans les territoires occupés».

Pour de nombreux utilisateurs palestiniens «voir ces publicités pour les colonies est un rappel de la douleur et de l’humiliation qu’ils doivent endurer à cause de ces crimes de guerre», peut-on lire dans l’appel. Les logements haut-de-gamme sont promus par Facebook pour une franchise d’une agence immobilière américaine, RE/MAX Israel.


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Ce n’est pas la première fois que des annonces sponsorisées causent du tort à Facebook. En juin 2014, des publicités faisant la promotion du président syrien Bachar el-Assad avaient été retirée durant les élections sous pression d’une organisation au Royaume-Uni nommée La Campagne Syrienne.

De plus, des procureurs allemands ont annoncé le mois dernier qu’ils avaient ouvert une enquête criminelle concernant le règlement de Facebook pour racisme, après avoir reçu des plaintes sur le fait que des contenus pro-nazi et d’autres discours haineux n’étaient pas retirés du réseau social étant donné qu’ils ne «violaient» pas sa politique.

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