Lors d'une interview sur la chaîne conservatrice Newsmax, le 13 janvier, Donald Trump a fait part de son intention de rencontrer le président russe Vladimir Poutine, peu après son investiture.
«Je sais qu’il veut me rencontrer et je vais le faire le plus vite possible. Je l’aurais fait plus tôt mais [...] je dois prendre mes fonctions. Pour certaines choses, il faut être en place», a déclaré le président élu américain cité par Reuters.
Le 12 janvier, le futur conseiller de Trump à la Sécurité nationale, Mike Waltz, avait déclaré sur la chaîne ABC qu'il s'attendait à une conversation téléphonique entre Trump et Poutine dans les «jours et semaines à venir» et que «les préparatifs étaient en cours».
Le président américain élu Donald Trump doit être investi le 20 janvier, devenant ainsi le 47e président des États-Unis et retournant à la Maison Blanche après quatre ans sous la houlette du démocrate Joe Biden.
Moscou admet la possibilité de contacts entre Poutine et Trump
Ce 14 janvier, Sergueï Riabkov, vice-ministre des Affaires étrangères, a déclaré que la Russie était prête à établir des liens et admettait que «certaines initiatives en termes de contacts téléphoniques sont possibles».
Riabkov a souligné que le dialogue entre la Russie et les États-Unis devait être basé sur le respect mutuel et l'égalité. Il a averti que la conversation pourrait «tourner court» si la nouvelle administration répétait les erreurs de ses prédécesseurs.
Dans le même temps, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la présidence russe ne disposait pas de nouveaux détails concernant l'organisation d'une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Peskov a également noté qu'il n'y avait désormais «aucun dialogue politique ou dialogue au plus haut niveau entre les États-Unis et la Russie». «Il y a certains canaux de contacts entre Washington et Moscou [...], à la fois sur les lignes militaires et diplomatiques. Mais il s'agit plutôt de contacts de niveau technique», a-t-il précisé.