«Une Syrie unie implique une transition politique. Cela ne veut pas dire que Bachar el-Assad doit partir avant même la transition, mais il faut des assurances pour le futur», a déclaré le chef de la diplomatie française au quotidien Le progrès de Lyon paru samedi.
La position de Laurent Fabius concernant la crise syrienne a suscité des débats la semaine dernière, lorsqu’il a estimé dans une interview à la radio RTL que les forces du gouvernement syrien peuvent participer à la lutte contre Daesh au sol, à côté des troupes de l’Armée syrienne libre et des forces arabes sunnites.
Le ministre a été cependant contraint ensuite de se rétracter, en précisant qu’une telle coopération «est évidemment souhaitable, mais elle ne sera envisageable que dans le cadre d'une transition politique crédible».