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Kerry : le départ d’Assad n’est pas un préalable à une coopération entre rebelles et gouvernement

Pour le secrétaire d’Etat américain John Kerry, les autorités syriennes actuellement au pouvoir et les forces rebelles sont capables de combattre Daesh ensemble.

Cependant, il a estimé qu’il sera «extrêmement difficile» de garantir une telle coopération sans une quelconque solution concernant l’avenir politique de Bachar el-Assad, actuel président de la Syrie.

Toutefois, cette déclaration marque un tournant dans la position de Washington sur la crise syrienne, les responsables américains ayant jusque-là refusé toute coopération avec les autorités légitimes de la Syrie, y compris sur le sujet de la lutte antiterroriste.

La Maison Blanche insistait également sur le départ immédiat de Bachar el-Assad de son poste et le fait qu’il ne pourrait pas participer à une solution politique de la crise en Syrie. Cependant, ce point a également été reconsidéré par Washington, une «période de transition politique» étant finalement possible pour John Kerry, selon une déclaration issue en septembre dernier.

En savoir plus : Le bilan des négociations de Vienne en cinq points

A la fin du mois d’octobre à Vienne, les représentants de 19 pays, dont les Etats-Unis et la Russie, ont mené des négociations concernant le règlement de la crise en Syrie. Ces négociations ont marqué un nouveau rapprochement de position entre les négociateurs, qui ont essayé de se mettre d’accord sur les termes d’un cessez-le-feu dans le pays et d’une transition politique.