Les négociations se multiplient pour arracher un cessez-le-feu dans la bande de Gaza avant la prise de fonction du président américain Donald Trump le 25 janvier prochain.
Selon des informations rapportées par le média qatari Al-Jazeera, le mouvement islamiste gazaoui a déclaré qu'il était possible de parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza et à un échange de prisonniers «si l'occupation cesse de poser de nouvelles conditions», tandis que la Maison Blanche a exprimé son optimisme quant à l'avancement des négociations. De son côté, Benjamin Netanyahou devait se rendre au Caire pour évoquer ce sujet avant de démentir les rumeurs sur son probable déplacement dans la capitale égyptienne.
Les Israéliens optimistes sur un futur accord
Le Hamas a déclaré, dans un communiqué publié aujourd'hui mardi sur sa chaîne officielle Telegram : «À la lumière des discussions sérieuses et positives auxquelles Doha est témoin aujourd'hui sous les auspices des frères médiateurs, Qatar et Egypte, parvenir à un accord sur un cessez-le-feu et un échange de prisonniers est possible si l'occupation cesse d'établir de nouvelles conditions».
Le Hamas a souligné à plusieurs reprises que tout accord d’échange de prisonniers devait conduire à la fin de l’agression contre la bande de Gaza et au retour des personnes déplacées dans les régions gazaouies. Il a déjà accusé le Premier ministre israélien de tergiverser et de créer de nouvelles conditions pour contrecarrer les efforts visant à parvenir à un accord.
Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar, a déclaré le 16 décembre à Newsweek : «nous sommes un peu plus optimistes que par le passé quant à la faisabilité [d'un accord sur les otages]», tout en prévenant que «ce n'est pas fini tant que ce n'est pas fini». «Si le Hamas veut un accord, nous en aurons un», a déclaré le chef de la diplomatie israélienne, en affirmant : «auparavant, ils ne voulaient pas d'accord». Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, avait lui aussi déclaré que les négociateurs étaient «plus proches que jamais d'un nouvel accord sur les otages».