Depuis le renversement de Bachar el-Assad, l'armée israélienne multiplie ses opérations en territoire syrien, entre raids aériens, avancée des troupes au sol et confiscation de matériel militaire.
Le porte-parole arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee a publié un communiqué de Tsahal dans la soirée du 11 décembre dans lequel il est indiqué que «les forces de la 474e Brigade de Combat poursuivent leur travail aux points de contrôle à l'intérieur de la zone tampon» du Golan occupé, affirmant qu'«au cours de ses opérations de ratissage, elle a retrouvé plusieurs chars syriens inutilisés et les a confisqués».
De plus, il a ajouté que des éléments de la 810e Brigade «et les combattants de l'unité "Shaldag"» avaient découvert «de nombreux moyens de combat, y compris des mines, des engins explosifs, des missiles anti-blindés et d'autres équipements militaires» lors d'une opération du côté syrien du mont Hermon, «à l'intérieur de la zone tampon». Selon le porte-parole, cet arsenal a également été «confisqué» par l'armée israélienne.
L'armée israélienne occupe 300 km2 du territoire syrien
Sur la chaîne arabe de la BBC, l'ancien commandant du commandement nord de Tsahal, Gershon Hacohen, considère le plateau du Golan comme «une question de vie ou de mort pour Israël et une partie intégrante de l'État».
Selon la source controversée de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les troupes israéliennes poursuivent leur avancée dans «la périphérie ouest du village d'Um Batnah, dans la campagne sud-est d'Al-Quneitra», affirmant que les soldats de Tsahal «ont forcé les civils à évacuer leurs maisons».
L'OSDH souligne que «cette opération s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par les forces israéliennes pour détruire les derniers moyens militaires en Syrie». Au total, les forces israéliennes occupent «près de 300 kilomètres carrés de zones adjacentes au Golan syrien occupé et dans la zone adjacente au sud-est du Liban».
De surcroît, parallèlement à ses opérations dans le Golan, l'armée israélienne continue de frapper les infrastructures militaires de l'armée arabe syrienne à Tartous et à Lattaquié, en ciblant notamment des systèmes de radar.