Russie

Les présidents russe et iranien abordent la crise syrienne lors d'un appel téléphonique

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue iranien Massoud Pezechkian ont discuté par téléphone de la crise en Syrie et de la coopération bilatérale suite aux accords du sommet des BRICS. Les deux présidents soutiennent le gouvernement syrien dans son effort de maintien de l'intégrité territoriale et de l'ordre constitutionnel.

À l'initiative de l'Iran, le président russe Vladimir Poutine et le président iranien Massoud Pezechkian ont eu un entretien téléphonique. La crise en Syrie a été le sujet principal, selon le service de presse du Kremlin.

La discussion a principalement porté sur la situation aggravée dans la République arabe syrienne. L'agression massive des groupes terroristes et des formations armées est perçue comme une menace pour la souveraineté, la stabilité politique et socio-économique de l'État syrien. Un soutien inconditionnel a été exprimé pour les actions des autorités légales de la Syrie visant à restaurer l'ordre constitutionnel et l'intégrité territoriale du pays.

Vladimir Poutine et Massoud Pezechkian ont également discuté des questions actuelles du développement de la coopération entre les deux pays dans divers domaines, tenant compte notamment des accords conclus lors des négociations à Kazan le 23 octobre dans le cadre du 16e sommet des BRICS.

Le 27 novembre, l'«opposition» syrienne a lancé une vaste offensive sur un large front. Les attaques sont menées par les membres de Hayat Tahrir al-Cham (organisation reconnue terroriste et interdite en Russie) et d’autres groupes terroristes. Il s'agit du premier affrontement d’une telle ampleur entre les terroristes et l'armée syrienne depuis mars 2020, lorsque, sous la médiation de la Turquie et de la Russie, les parties se sont entendues sur un cessez-le-feu.

Le 30 novembre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a eu un entretien téléphonique avec son homologue iranien Abbas Araghchi, également sur la dégradation de la situation en Syrie. La conversation a aussi eu lieu à l'initiative de la partie iranienne. Au cours de la discussion, les deux ministres «ont exprimé une extrême préoccupation face à l'escalade dangereuse de la situation en Syrie en raison de l'incursion terroriste des groupes armés dans les provinces d'Alep et d'Idleb».