Allié historique de la Syrie, l'Iran reste aux côtés de Bachar el-Assad face à l'offensive des djihadistes qui ont également attaqué le consulat iranien d'Alep le 30 novembre.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré que Téhéran prendrait des mesures juridiques et internationales sérieuses suite au raid mené par des terroristes armés contre son consulat à Alep, en Syrie. De son côté, le chef de la diplomatie iranienne a réagi le 1er décembre, assurant que les groupes terroristes seront combattus. Abbas Araghtchi, le ministre iranien des Affaires étrangères, a souligné que les groupes djihadistes servaient les intérêts américains dans la région, rapporte le média Tasnim.
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Le chef de la diplomatie iranienne était d'ailleurs le 1er décembre en Syrie, où il a pu s'entretenir avec le président syrien Bachar el-Assad. Au cours de l'entretien, Abbas Araghtchi a souligné le soutien indéfectible et total de l'Iran au gouvernement, au peuple et à la résistance syriens. De son côté, le président Assad a exprimé sa gratitude au gouvernement et au peuple iranien pour leur appui.
Le chef de la diplomatie iranienne est aussi attendu le 2 décembre en Turquie, pays dont Téhéran ne partage pas la position sur le dossier syrien. Ankara appuie officieusement les djihadistes alors que l'Iran les combats par milices interposées.
Le président iranien Massoud Pezechkian a souligné la nécessité de l'unité et de la convergence entre les nations islamiques pour aider la Syrie dans la lutte contre les groupes terroristes, décrivant la crise en Syrie comme faisant partie d'un complot ourdi par le régime israélien. Il s'est d'ailleurs entretenu avec le Premier ministre irakien sur la problématique syrienne.
«De tels incidents font partie des plans sinistres du régime sioniste pour répandre l'insécurité, la discorde et le conflit dans les pays islamiques», a affirmé le président iranien. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a averti que l'insécurité en Syrie ne resterait pas confinée au pays arabe, car le terrorisme pourrait sévir dans d'autres régions s'il n'est pas combattu.