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L'Occident prévoit de déployer 100 000 «soldats de la paix» en Ukraine, selon le renseignement russe

Le renseignement extérieur russe révèle que l’Occident compte occuper l’Ukraine via un «contingent de maintien de la paix» de 100 000 hommes pour geler le conflit, restaurer la capacité militaire ukrainienne et préparer une revanche. Ce plan occidental impliquerait aussi une partition de l’Ukraine et la reconstruction de son industrie militaire.

L’Occident déploiera en Ukraine un «contingent de maintien de la paix» d’environ 100 000 personnes pour restaurer la capacité de combat du pays, occupant ainsi de facto l’Ukraine pour atteindre ses objectifs, indique le bureau de presse du Service de renseignement extérieur russe dans son communiqué (SVR).

Le Service de renseignement extérieur russe rapporte que face aux récents succès de la Russie sur le champ de bataille, l’OTAN s’oriente de plus en plus vers une solution de «gel» du conflit ukrainien. L’Occident considère ce scénario comme un moyen de restaurer la capacité de combat des forces armées ukrainiennes et de préparer Kiev à une tentative de revanche, selon le SVR. Les forces de l’OTAN auraient déjà mis en place en Ukraine des centres de formation par lesquels il est prévu de faire passer au moins un million d’Ukrainiens mobilisés.

Selon les informations du SVR, l'armée allemande s'est inspirée de l'expérience des envahisseurs nazis qui avaient établi un régime d'occupation en Ukraine pendant la Seconde Guerre mondiale. La Bundeswehr, l'armée nationale allemande, a également estimé que l’exercice de fonctions policières serait impossible sans des unités spéciales composées de nationalistes ukrainiens, toujours d’après le SVR. Elles porteront un nouveau nom, mais il s'agirait en substance de groupes punitifs de style bandériste (nazisme ukrainien).

En outre, selon le SVR, les territoires censés être répartis entre les occupants sont prévus comme suit : le littoral de la mer Noire serait attribué à la Roumanie, les régions occidentales de l’Ukraine à la Pologne, le centre et l’est du pays à l’Allemagne, et les régions du nord, y compris celle de la capitale, au Royaume-Uni.

Un autre axe important des activités de l’OTAN pendant la «trêve» serait la restauration du complexe militaro-industriel ukrainien. Des travaux actifs sont en cours avec des entreprises de défense occidentales, notamment la société allemande Rheinmetall. Il leur est demandé non seulement d’investir, mais aussi d’envoyer en Ukraine leurs meilleurs spécialistes et équipements de pointe. Au siège de l’OTAN, on admet que sans un approvisionnement suffisant de l'armée ukrainienne en armes et munitions, la poursuite des combats de haute intensité sur une longue durée est irréaliste. 

À la fin de son communiqué, le SVR pose une question rhétorique qui souligne clairement la position de la Russie : «La Russie a-t-elle besoin de cette option pour un règlement pacifique ? La réponse est évidente».

The Wall Street Journal, quotidien américain, avait précédemment rapporté que les conseillers du président élu des États-Unis, Donald Trump, avaient proposé un plan de cessation des combats en Ukraine, prévoyant la création d’une zone démilitarisée. Il n'a pas été précisé qui contrôlerait cette zone, mais une source du journal américain a supposé qu’elle pourrait être confiée à des militaires européens.

Dmitri Peskov, porte-parole du président russe, a déjà déclaré à plusieurs reprises que le gel du conflit en Ukraine était inacceptable pour la Russie, qui a besoin d'atteindre les objectifs de son opération militaire spéciale.