«Nous avons des preuves. Nous allons commencer à les révéler au monde», a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d'une allocution devant des syndicalistes à Ankara, citant notamment le nom de l'homme d'affaires syrien George Haswani, «titulaire d'un passeport russe».
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Les déclarations du président turc ont lieu, alors que la Russie est engagée dans une opération militaire en Syrie contre les groupes terroristes, dont l'Etat islamique. L'aviation russe a déjà détruit «en deux mois de bombardements aériens, 32 usines, 11 raffineries, 23 stations de pompage de pétrole, 1 080 camions citernes de l'Etat islamique», selon les déclarations tenues lors d'une conférence de presse par le ministère de la Défense russe.
Une carte retraçant les itinéraires du pétrole de contrebande, a aussi été publiée par la Russie. Ces révélations font suite à la déclaration du président turc, qui avait promis de démissionner si des preuves de l'implication de son pays dans le trafic de pétrole avec l'Etat islamique étaient établies.
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