Mohammad Afif, responsable des médias du Hezbollah et figure du parti lors de récentes conférences de presse, aurait été tué ce 17 novembre dans un raid israélien à Beyrouth.
Selon deux sources sécuritaires citées par Reuters, il se trouvait dans les locaux du parti Baas syrien, situés dans un bâtiment du quartier de Ras el-Nabaa, au moment de l'attaque. Le ministère libanais de la Santé a, de son côté, fait état d’un «bilan préliminaire» d’un mort et trois blessés.
Depuis le 23 septembre dernier, Israël mène une intense campagne de bombardements au Liban, affirmant viser les infrastructure du mouvement armé. Ces frappes ont entraîné la mort de plusieurs hauts responsables du groupe, dont son secrétaire général Hassan Nasrallah, tué dans une frappe sur la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre.
Une autre figure clé du Hezbollah éliminée par Tsahal
Pendant de nombreuses années, Mohammad Afif a joué un rôle clé dans la gestion des relations du Hezbollah avec les médias, à la fois locaux et internationaux.
Responsable des communications du groupe, il entretenait des liens étroits avec des journalistes, leur fournissant fréquemment des informations sous couvert d'anonymat. Sa fonction faisait de lui une figure centrale dans l'appareil médiatique du Hezbollah.
Depuis l'élimination de Nasrallah, Afif avait animé plusieurs conférences de presse dans la banlieue sud de la capitale libanaise.
Ces dernières semaines, plusieurs hauts responsables du Hezbollah ont été tués dans des frappes israéliennes, dont Hachem Safieddine début octobre, un temps considéré comme le successeur potentiel de Hassan Nasrallah.