Selon des informations du site Axios, l'attaque israélienne sur le territoire iranien le 26 octobre dernier aurait touché le programme nucléaire, dont les équipements nécessaires à sa confection.
La frappe israélienne sur le complexe militaire iranien de Parchin fin octobre rendra beaucoup plus difficile pour l'Iran de développer un dispositif explosif nucléaire s'il choisit de le faire, ont déclaré deux responsables israéliens à Axios.
L'équipement détruit lors de l'attaque israélienne est nécessaire pour concevoir et tester les explosifs plastiques qui entourent l'uranium dans un dispositif nucléaire et sont nécessaires pour le faire exploser.
Un message envoyé à l'Iran
Les responsables israéliens ont déclaré à Axios que si l’Iran décidait de se doter de l’arme nucléaire, il devrait remplacer l’équipement qui a été détruit – et si l’Iran tentait de se le procurer, ils pensent qu’ils pourraient le localiser. «Cet équipement est un goulot d'étranglement. Sans lui, les Iraniens sont bloqués», a déclaré à Axios un haut responsable israélien directement informé de la situation.
L'article nous apprend que l'installation Taleghan 2 du complexe militaire de Parchin, détruite lors de la frappe du 26 octobre, avait été utilisée avant 2003 pour tester des explosifs nécessaires au déclenchement d'un dispositif nucléaire.
Les Iraniens «ont mené des activités scientifiques qui pourraient ouvrir la voie à la production d'une arme nucléaire. C'était un sujet top secret. Une petite partie du gouvernement iranien était au courant, mais la majeure partie du gouvernement iranien ne l'était pas», a fait savoir un responsable américain.
Le président Joe Biden avait demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou de ne pas attaquer les installations nucléaires iraniennes afin de ne pas déclencher une guerre avec l'Iran, ont déclaré des responsables américains. «Cette frappe était un message pas si subtil que cela, montrant que les Israéliens avaient une connaissance significative du système iranien, même lorsqu'il s'agit de choses qui étaient gardées secrètes et connues d'un très petit groupe de personnes au sein du gouvernement iranien», a souligné un responsable américain.