Outre les infrastructures militaires du Hezbollah, l'armée israélienne a également visé des secouristes du parti chiite. Plusieurs membres de la Défense civile ont été tués le 14 novembre.
La Békaa n’a donc pas été épargnée par les frappes israéliennes. Au moins trois personnes ont été tuées dans un nouveau raid sur un quartier de Baalbek, a indiqué le ministère de la Santé, qui a fait état de 12 blessés et évoque des «restes humains» retrouvés sur le site bombardé.
D’autres localités, comme Taraya dans le même caza, ont aussi été pilonnées, rapporte L'Orient-Le Jour. A Douris, une frappe israélienne a visé un centre de la Défense civile: le bilan est d'au moins douze morts parmi les secouristes, selon les premières informations confirmées par le gouverneur de Baalbek-Hermel, Bachir Khodr.
L'aviation israélienne continue de pilonner la banlieue sud de Beyrouth
Le responsable de la région Baalbek-Hermel a rendu hommage à Bilal Raad, le chef régional de la défense civile tué la veille dans une frappe israélienne sur Douris. «Je t'appelais après chaque bombardement pour suivre les opérations de secours», a écrit Bachir Khodr sur X. «Qui vais-je appeler maintenant ? Qui va éteindre les incendies dans les cœurs frappés par l'agression ?», s'est-il interrogé, accompagnant sa publication d'une photo de la victime, «martyr-héros», selon le gouverneur de Baalbek-Hermel.
Depuis la matinée du 14 novembre, l’armée israélienne a mené au moins sept frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth, en deux séries suivant chacune des appels à évacuer les immeubles. Les trois premières, vers 9 heures du matin, ont visé, à Ghobeyri, un bâtiment proche du cimetière militaire Rawdat el-Chahidayn.
Ces raids aériens, menés alors que la banlieue sud de Beyrouth est frappée en journée depuis le début de la semaine, sont souvent accompagnés d’appels aux habitants des zones concernées à «évacuer les lieux immédiatement, à 500 mètres au moins», avant des frappes sur des «infrastructures du Hezbollah».