«La réponse à la nouvelle agression de l'ennemi sera ferme, réfléchie et puissante, et dépassera la compréhension de l'ennemi», a averti le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, lors d'un discours prononcé le 2 novembre devant des étudiants à Téhéran.
«Les ennemis, tant les États-Unis que le régime sioniste, doivent savoir qu'ils recevront certainement une réponse cinglante à leurs actions contre l'Iran, la nation iranienne et le front de la résistance», a averti le dirigeant iranien, faisant référence au Hezbollah libanais, au Hamas palestinien, aux Houthis du Yémen ou encore aux groupes armés irakiens pro-Téhéran.
«Nous faisons assurément tout ce qui doit être fait pour la préparation de la nation iranienne, que ce soit en termes militaires, en termes d'armement ou politiquement contre toute menace», a également déclaré le guide suprême iranien, selon des propos rapportés par l'agence Fars. «La réponse à la nouvelle agression de l'ennemi sera ferme, réfléchie et puissante, et dépassera la compréhension de l'ennemi», a-t-il ajouté.
Ces déclarations d'Ali Khamenei interviennent au lendemain de l'annonce par le Pentagone de l'envoi «dans les prochains mois» de bombardiers stratégiques B-52 au Moyen-Orient «pour défendre Israël». Des appareils qui, a annoncé le 2 novembre le Commandement central américain (CENTCOM), sont arrivées dans la «zone de responsabilité».
L'Iran accuse les États-Unis d'avoir aidé Israël
Dans la nuit du 25 au 26 octobre, l’armée israélienne avait lancé un raid aéroporté inédit contre des cibles militaires sur le territoire iranien. Un raid mené, selon Tsahal, en réponse aux «attaques continues du régime iranien contre Israël». Le 1er octobre, l'Iran avait mené une attaque de missiles contre l'État hébreu.
L'armée iranienne a, par ailleurs, accusé les États-Unis d'avoir aidé l'aviation israélienne dans son attaque en permettant aux appareils de Tsahal d'emprunter l'espace aérien irakien dont dispose l'armée américaine. Une «violation flagrante» de la souveraineté irakienne dénoncée par Bagdad auprès du secrétaire général de l'ONU.
Ali Khamenei, au lendemain de cette attaque israélienne, avait déjà ouvertement menacé Israël d'une riposte. «Nous considérons cela comme impardonnable et il y aura une réponse», avait-il lancé.