International

Semaine africaine de l'énergie : la délégation russe emmenée par Roman Marchavine, vice-ministre de l'Énergie

La Fondation Roscongress a annoncé ce 2 novembre que la délégation russe qui doit se rendre au Cap pour l'édition 2024 de la Semaine africaine de l'énergie sera emmenée par le vice-ministre de l'Énergie. Cet événement annuel est un lieu de rencontre entre investisseurs étrangers et décideurs politiques africains.

La délégation russe qui doit se rendre à la Semaine africaine de l'énergie (AEW-2024), prévue du 4 au 8 novembre au Cap, va être dirigée par le vice-ministre de l'Énergie de la Fédération de Russie, Roman Marchavine, a annoncé ce 2 novembre la Fondation Roscongress.

Celle-ci précise notamment que le vice-ministre prendra part à «l'un des événements centraux» de cet événement annuel, à savoir la table ronde Russie-Afrique, qui doit se tenir le 6 novembre.

«L'événement s'inscrira dans la continuité du dialogue entre la Russie et les pays africains, dont les perspectives de coopération ont été activement discutées lors du sommet des BRICS tenu à Kazan», a stipulé dans son communiqué cette institution spécialisée dans l'organisation d'événements et partenaire de l'AEW.

Roscongress a signé un accord de coopération avec la Chambre africaine de l'énergie en octobre dernier, lors de la Semaine russe de l'énergie. L'AEW-2024 «donnera un élan supplémentaire au développement d'une coopération multiformat à long terme entre la Russie et l'Afrique», a déclaré Anton Kobyakov, conseiller du président russe, cité dans le communiqué.

AEW : les géants énergétiques russes au rendez-vous

«La Russie occupe une position de leader parmi les plus grands systèmes énergétiques du monde dans la production d'électricité à faible teneur en carbone, ce qui est particulièrement important pour les partenaires africains», a-t-il également souligné.

Les entreprises énergétiques russes telles que Lukoil, Gazprom et Rosatom font partie de la délégation russe attendue en Afrique du Sud. Rosatom, pour ne citer qu'elle, a signé un certain nombre d'accords sur le continent au cours des derniers mois afin d'accroître la capacité nucléaire de l'Afrique.

Le 17 juillet, le ministre congolais de l’Énergie et de l’Hydraulique a signé avec le premier vice-président de Rosatom pour le développement de centrales hydroélectriques. Le 7 juin, en marge du Forum de Saint-Pétersbourg, l'État guinéen signait avec Rosatom un mémorandum pour la construction de quatre centrales nucléaires flottantes. En octobre 2023, c'est le Burkina Faso qui avait conclu avec la Russie un accord pour la construction d'une installation nucléaire dans le pays.