Amos Hochstein, émissaire spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, et Brett McGurk, conseiller de Joe Biden, sont attendus le 31 octobre en Israël pour discuter d'un possible accord diplomatique concernant le front nord.
En parallèle, le directeur de la CIA, William Burns, devrait se rendre au Caire dans les prochains jours pour poursuivre les négociations sur un échange d'otages.
À quelques jours des élections américaines, Washington tente d'accentuer sa pression diplomatique pour obtenir des avancées concrètes. Toutefois, Israël maintient ses exigences concernant des garanties sécuritaires dans le Liban du Sud, notamment l'interdiction d'introduction d'armement illégal dans la zone démilitarisée et le retrait des forces du Hezbollah à plus de 40 kilomètres de la frontière.
Le Hezbollah prêt à négocier ?
Concernant les négociations avec le Hamas, deux propositions principales sont actuellement sur la table : «l'accord restreint» égyptien et son équivalent qatari. Une première phase est prévue pour une durée de 48 heures avant de négocier une seconde trêve plus durable.
Selon Axios, des responsables israéliens et américains ont déclaré qu'ils pensaient qu'après les coups subis par le Hezbollah au cours des deux derniers mois, notamment l'assassinat de son chef Hassan Nasrallah, celui-ci était enfin prêt à se séparer du Hamas à Gaza.
Toujours selon la même source, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou aurait convoqué dans la soirée du 29 octobre une réunion avec plusieurs ministres et hauts dirigeants de l'armée israélienne et des services de renseignement israéliens pour discuter de l'accord potentiel.
L'émissaire américain Amos Hochstein travaillerait apparement depuis plus d'un an sur un accord qui pourrait mettre fin aux combats entre Israël et le Hezbollah. Le mouvement chiite quant à lui refuse d'accepter un cessez-le-feu au Liban tant que les attaques israéliennes à Gaza se poursuivront.