Œil pour œil dent pour dent. Malgré les innombrables raids israéliens aux quatre coins du pays du Cèdre, visant principalement les infrastructures militaires du parti chiite, le Hezbollah continue de mener des frappes sur le territoire israélien.
L'organisation pro-iranienne a revendiqué une vingtaine d'opérations contre le nord d'Israël dans la journée et la soirée du 28 octobre. Le parti chiite a mené une attaque contre des forces israéliennes à Yaakousé, près de Khiam au Liban-Sud, par «une grande salve de missiles», et contre des soldats israéliens à Hamames.
Le Hezbollah a également annoncé avoir frappé dans la journée des soldats israéliens qui se trouvaient «à l'ouest de Aïtaroun», en territoire libanais, dans le caza de Bint Jbeil, avec un «drone piégé».
Le Hezbollah n'a pas dévoilé tout son arsenal
Le parti chiite a de surcroît visé l'intérieur du territoire israélien, notamment Rosh Pïna, localité israélienne située à plus de 10 km de la frontière avec le Liban, par une salve de missiles et Meron, abritant une base de renseignements de Tsahal.
Le Hezbollah a également mené des frappes contre le site israélien naval de Roch Hanikra à l’aide de deux drones suicide. Le parti a également revendiqué une attaque menée à la mi-journée contre la base navale de Stella Maris, au nord de Haïfa, par une salve de missiles. Cette attaque rentre dans le cadre de sa série d'opérations «Khaybar», lancées peu après l'assassinat de son chef Hassan Nasrallah par Israël, fin septembre.
Si la formation chiite a subi de nombreux coups depuis l'intensification des frappes au Liban le 23 septembre dernier, elle conserve encore une partie de ses armes, notamment des drones, des roquettes et des missiles.
Depuis le début du conflit, la formation a surtout utilisé des roquettes Katioucha et, dans une moindre mesure, des roquettes Falaq et Fadi. Récemment, elle a eu recours à des missiles Qader et Nasr et conserverait d'autres projectiles qu'elle n'a pas encore utilisés.
Avant le conflit, le Hezbollah disposait d'environ 150 000 missiles et roquettes, depuis les frappes incessantes de l'aviation israélienne sur ses infrastructures, selon les responsables américains, près de 50% de l'arsenal militaire du parti chiite aurait été détruit.