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L'exécutif iranien promet de répondre à l'attaque israélienne

À l'unisson, les dirigeants iraniens ont promis de répondre à l'attaque israélienne du 26 octobre. Le président Massoud Pezeshkian a insisté sur le fait que l'Iran n'était pas favorable à la guerre, mais que son pays donnerait «une réponse proportionnée à l'agression du régime sioniste».

L'Iran ne laissera pas impunie l'attaque israélienne du 26 octobre dernier sur le territoire iranien. Tout l'exécutif iranien, du guide suprême au président en passant par les Gardiens de la révolution, promet de répondre militairement à l'État hébreu. 

Dans un discours prononcé le 27 octobre, le lendemain de l'attaque israélienne, l'ayatollah Ali Khamenei a déclaré: «Ils n'ont pas encore réussi à comprendre la force, la capacité, la volonté et l'initiative de la nation iranienne. Nous devons le leur faire comprendre». 

Massoud Pezeshkian, le président iranien, a insisté de son côté sur le fait que son pays n'était pas favorable à une escalade régionale, rapporte le site Tasnim: «Mais nous défendrons notre pays et les droits de notre peuple. Nous donnerons une réponse proportionnée à l'agression du régime sioniste». 

Les Gardiens de la révolution promettent une réponse aux «conséquences amères et inimaginables»

Massoud Pezeshkian a d'ailleurs ajouté que «si le régime sioniste continue son agression et ses crimes, les tensions vont s’intensifier». Au cours de son allocution, le président iranien a tenu à présenter ses condoléances aux familles des quatre soldats iraniens tués lors de l'attaque israélienne.

Le commandant du Corps des gardiens de la révolution islamique, le général de division Hossein Salami, a menacé le 28 octobre l'État hébreu qu'il devait s'attendre à des «conséquences amères et inimaginables». 

Le chef du CGRI a déclaré que l'attaque « illégitime et illégale » des forces israéliennes révélait « l'erreur de calcul du régime sioniste et sa frustration sur le champ de bataille dans la guerre contre les combattants du grand front de la résistance islamique, en particulier à Gaza et au Liban ».

Les tensions entre Israël et l'Iran sont montées d'un cran depuis plusieurs semaines. L'Iran avait riposté le 1er octobre à l'assassinat d'Ismaël Haniyeh dans la capitale iranienne le 31 juillet et à celui de Hassan Nasrallah le 27 septembre en envoyant une salve de près de 200 missiles balistiques sur trois sites militaires israéliens.