Ce 26 octobre, vers 2 heures du matin heure locale, l'armée israélienne a déclaré avoir effectué des «frappes de précision sur des cibles militaires en Iran» en réponse à ce qu'elle a appelé «des attaques continues du régime iranien contre Israël». La télévision d'État iranienne a fait état de «fortes explosions» dans les environs de Téhéran.
«Nous avons mené des attaques ciblées et précises contre des cibles militaires en Iran et empêché des menaces immédiates contre l'État d'Israël», a déclaré le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari.
Selon le portail d'informations israélien Walla!, «plus d'une centaine» d'avions, dont les derniers F-35 de fabrication américaine, ont participé à cette attaque menée à 2 000 kilomètres des frontières de l'État hébreu.
D'après des responsables américains et israéliens, l'attaque s'est déroulée en trois vagues. Les deuxième et troisième ont visé des bases ainsi que des sites de production de drones et de missiles, touchant plus de 20 cibles, selon Axios et le New York Times.
«Des dégâts limités», selon la défense anti-aérienne iranienne
Selon la défense anti-aérienne iranienne, citée par l'agence Tasnim, les frappes israéliennes ont ciblé des sites militaires dans les provinces de Téhéran, du Khouzistan et d'Ilam, occasionnant des «dégâts limités».
Toujours selon cette agence iranienne, qui cite des sources informées, l'Iran se réserve le droit de répondre à ces attaques israéliennes. «Il ne fait aucun doute qu'Israël recevra une réponse appropriée à toute initiative», a déclaré cette source.
Le porte-parole de l'armée israélienne, le contre-amiral Daniel Hagari, a ensuite déclaré que «si le régime iranien commettait l'erreur de débuter un nouveau cycle d'escalade», Israël serait «obligé de répondre».
Un haut fonctionnaire de la Maison Blanche a déclaré à Reuters que l'attaque de cette nuit contre Téhéran devrait être la conclusion d'un échange de frappes entre Israël et l'Iran. «Nous exhortons l'Iran à cesser ses attaques contre Israël afin que ce cycle de combats puisse se terminer sans nouvelle escalade», a déclaré à la presse le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Sean Savett.
L'Iran avait lancé, dans la nuit du 1er octobre, une salve de missiles contre l’État hébreu. Une attaque effectuée, avait annoncé le Corps des Gardiens de la révolution, en représailles aux morts de Haniyeh, Nasrallah et Nilforoushan. Dans la foulée, l'armée israélienne avait promis une riposte.