Malgré la campagne de bombardements intensifs de l'armée israélienne sur les infrastructures militaires du Hezbollah, le parti chiite continue de cibler des positions de Tsahal.
Dans un communiqué, le Hezbollah a indiqué dans la journée du 20 octobre que ses combattants avaient lancé «une salve de roquettes» sur la ville de Haïfa, «en réponse» aux attaques contre la banlieue sud de Beyrouth.
Au cours de la même journée, le parti chiite a annoncé avoir pris pour cible une base de défense aérienne israélienne à Birya, au nord de Safed, en Haute Galilée, à l'aide d'«une salve de roquettes».
Peu après, il a indiqué avoir bombardé la base de Shimshon, située à l’ouest du lac de Tibériade, qualifiée de « centre clé de préparation logistique et militaire » par le communiqué.
L'armée israélienne focalisée sur le sud-Liban
Par ailleurs, le Hezbollah a affirmé que ses combattants ont réussi à « repousser un drone israélien de type Hormuz 900 » qui survolait l’espace aérien libanais, « forçant l'appareil à quitter les lieux ». Enfin, une autre salve de roquettes a été lancée en direction de la base de Tira al-Karmel, au sud de Haïfa, des tirs qui auraient «atteint directement leur cible».
Des affrontements entre le mouvement chiite libanais et l'armée israélienne ont également eu lieu à Bint-Jbeil dans le sud du pays du Cèdre et également à Aïta el-Chaab.
Israël «détruit» les positions du Hezbollah «dans tous les villages le long de la frontière» entre les deux pays, a affirmé de son côté le 20 octobre le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant.
«Non seulement nous sommes en train de battre l'ennemi mais nous le détruisons dans tous les villages le long de la frontière, des sites que le Hezbollah voulait utiliser comme bases pour des attaques contre Israël», a-t-il dit lors d'une visite dans le nord d'Israël.
Depuis le 23 septembre, l'aviation israélienne a lancé une campagne de bombardements sur les infrastructures militaires du Hezbollah aux quatre coins du Liban. Ceux-ci ont fait d'innombrables dégâts et de nombreuses pertes civiles, poussant le Liban dans une crise humanitaire sans précédent, avec plus d'un million de personnes déplacées.