En 2021, Boris Johnson, alors Premier ministre britannique, serait allé jusqu'à des insultes et attaques personnelles lors d’un appel téléphonique avec Vladimir Poutine, président russe, concernant la situation en Ukraine. Cet épisode a été relaté par Bob Woodward, journaliste américain reconnu pour son rôle dans l'affaire du Watergate. Dans son ouvrage «Guerre» (War), Bob Woodward rapporte cet échange en détaillant comment Boris Johnson aurait tenté de convaincre Vladimir Poutine que l'Ukraine ne rejoindrait pas l'OTAN à court terme.
Selon le Daily Express, qui cite le journaliste Bob Woodward, Boris Johnson aurait qualifié Vladimir Poutine de «petit voyou espiègle» et de «très louche» lors d’un appel téléphonique au sujet de l’Ukraine. Boris Johnson aurait fait ces remarques après avoir échoué à persuader le président russe.
Boris Johnson aurait expliqué : «La réalité est que l'Ukraine ne rejoindra pas l'OTAN dans un futur prévisible». Cependant, Vladimir Poutine aurait demandé des détails sur la durée de «ce futur prévisible», semblant chercher un engagement plus clair de la part des dirigeants occidentaux.
Bob Woodward suggère que Vladimir Poutine espérait un engagement public des puissances occidentales affirmant que l'Ukraine ne ferait pas partie de l’OTAN, mais Boris Johnson, comme d’autres dirigeants, estimait qu’une telle déclaration serait perçue comme une défaite diplomatique.
Auparavant, lors d'une rencontre avec les dirigeants des principales agences de presse mondiales, Vladimir Poutine a expliqué qu'en 2022, lors des négociations entre la Russie et l'Ukraine, la délégation ukrainienne était prête à accepter un accord de paix et avait même paraphé un document visant à résoudre le conflit. Cependant, selon Vladimir Poutine, l'arrivée de Boris Johnson a tout changé. Ce dernier aurait dissuadé l'Ukraine de poursuivre le dialogue, l'encourageant à poursuivre les hostilités.