«Si jamais la Maison Blanche a des questions concernant la législation américaine, faites passer le message : ils peuvent s’adresser à moi. Je vais tout expliquer et même le montrer», a écrit le 7 octobre la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova sur sa chaîne Telegram.
En cause - les propos de Kamala Harris qui «ne se rappellerait pas» d’une loi aux Etats-Unis régulant les corps masculins. La porte-parole de la diplomatie russe a tenu à pointer du doigt l’existence de la peine capitale Outre-atlantique, toujours en vigueur dans les 27 États du pays.
Maria Zakharova a également rappelé qu’il existait aux États-Unis «la stérilisation forcée» des hommes ainsi que des femmes pratiquée dans certaines régions jusqu’à nos jours.
Lors d’un débat présidentiel sur la chaîne américaine ABC le 10 septembre, Kamala Harris a défendu le droit à l’avortement, accusant son adversaire Donald Trump de vouloir «signer une interdiction de l'IVG nationale». Assurant qu’il laisserait le choix à chaque État de légiférer, le candidat républicain a accusé les démocrates de vouloir «exécuter des bébés» après leur naissance.