Une cérémonie commémorative en mémoire du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, assassiné il y a une semaine exactement par Israël dans la banlieue-sud de Beyrouth, a été organisée à Téhéran le 4 octobre en présence du guide suprême de la Révolution en Iran, Ali Khamenei.
L'ayatollah iranien n'a pas mâché ses mots pour s'en prendre à Israël. S'exprimant avec un fusil à ses côtés, il a martelé que «les nations musulmanes ont un ennemi commun. Elles doivent s'allier pour se défendre contre cet ennemi, de l'Afghanistan au Yémen, de l'Iran à Gaza et au Liban», rapporte le média Tasnim.
L'ayatollah a justifié la salve de missiles lancée par l'Iran sur l'État hébreu, dans la soirée du 1er au 2 octobre, par «le droit de se défendre contre leurs agresseurs», en référence notamment à l'assassinat d'Ismaël Haniyeh, le chef du bureau politique du Hamas, dans la capitale iranienne le 30 juillet dernier.
Khamenei s'en prend aux États-Unis
Le guide suprême a par ailleurs qualifié de «totalement légitime» l'attaque iranienne aux missiles contre Israël, ajoutant que l’assaut terrestre du Hamas contre l’État hébreu, le 7 octobre 2023, l'était tout autant.
Ali Khamenei prévient qu'en cas de riposte israélienne sur le sol iranien, «l’Iran répondra à Israël sans hésiter ni se hâter», soulignant que les agissements de l’État hébreu ont pour effet «d'accroitre la colère de la résistance et de renforcer ses motivations».
L'ayatollah Khamenei jure qu’Israël «ne remportera jamais la victoire sur le Hezbollah et le Hamas», et salue le combat des partis gazaoui et libanais qui «sert les intérêts de toute la région».
Le guide suprême n'a pas manqué également de s'en prendre à Washington, déclarant que «l'attention que les États-Unis accordent à préserver la sécurité d'Israël est une couverture pour leur politique d'accaparement des ressources de la région».