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Benjamin Netanyahou à l’ONU s’en prend au Hamas, au Hezbollah et à l’Iran

Lors de son discours à l'assemblée générale de l'ONU, le Premier ministre israélien a prévenu Téhéran qu'«il n'y a aucun endroit en Iran qu'Israël ne peut atteindre», s'en prenant également au Hezbollah, au Hamas et à la Syrie.

Avant que le Premier ministre israélien monte sur l’estrade et commence son discours, de nombreuses délégations, à l’instar de la Turquie, de l’Irak ou encore du Liban et de plusieurs pays africains et sud-américains, ont quitté l’hémicycle le 27 septembre.

«Je n'avais pas l'intention de venir. Mais mon pays est en guerre, se bat pour sa vie. J'ai donc décidé de venir», a lancé Benjamin Netanyahou en guise d'introduction à son discours à l'Assemblée générale de l'ONU.

Dans son allocution, le Premier ministre israélien s’en est pris à son ennemi régional l’Iran, se faisant menaçant: «Il n'y a aucun endroit en Iran qu'Israël ne peut atteindre», a-t-il fustigé. Le chef du Likoud a également brandi deux cartes : «La Bénédiction» et «La Malédiction». Sur la première carte, l'Arabie Saoudite, l'Égypte ou encore le Soudan sont coloriés en vert. Sur la seconde, l'Iran, l'Irak, la Syrie et le Liban sont coloriés en noir, présentés par Benjamin Netanyahou comme «les agresseurs».

«Israël gagnera la guerre», affirme Netanyahou

«Nous avons fait notre choix. Nous voulons aller vers une ère de paix et de prospérité. L'Iran veut aller vers une ère de terreur», a-t-il martelé avant d'interroger l'assemblée: «De quel côté serez-vous? Serez-vous du côté d'Israël ou du côté de l'Iran, une dictature terrifiante?».

Le Premier ministre israélien a continué son discours en lançant : «Les vrais criminels de guerre ne se trouvent pas en Israël». «Ils sont en Iran, en Syrie, au Liban, a-t-il précisé. Ceux qui se trouvent de leur côté, vous devriez avoir honte ! Mais j'ai un message pour vous : Israël gagnera cette guerre». Le Premier ministre de l'Etat hébreu a également affirmé: «Nous nous défendons, mais nous vous défendons également contre un ennemi commun qui, par la violence et le terrorisme, cherche à détruire notre mode de vie».

S'agissant du Hezbollah, «nous ne nous reposerons pas tant que nos citoyens ne pourront pas rentrer chez eux en toute sécurité. Nous n'accepterons pas une armée terroriste installée à notre frontière nord. (...) Trop, c'est trop», a-t-il asséné faisant référence aux 60 000 résidents du nord d’Israël ayant fui les bombardements du Hezbollah depuis le 8 octobre. «Tant que le Hezbollah choisit le chemin de la guerre, Israël n'a pas d'autre choix», a-t-il insisté.

Le Premier ministre israélien a également évoqué la situation à Gaza, en précisant que «cette guerre peut prendre fin dès maintenant». Selon lui, il «suffit que le Hamas se rende, dépose ses armes et libère tous les otages». Dans le cas contraire, Benjamin Netanyahou promet une guerre jusqu'à «une victoire intégrale».

Peu après ce discours à l'assemblée générale de l'ONU, l'aviation israélienne a lourdement frappé la banlieue sud de Beyrouth, tuant le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.