Le 21 août, tout au long de la journée, le Maroc a dû intervenir dans la zone comprenant la Ribera, Juan XXIII, Chorrillo et Tarajal à Ceuta, territoire espagnol enclavé au nord du pays, en raison du nombre important de migrants clandestins tentant de traverser la mer.
Face à l'afflux de personnes se jetant à l'eau, les autorités marocaines ont intensifié leurs efforts pour maîtriser la situation, rapportent les médias locaux.
Ces tentatives de traversée se sont poursuivies durant la nuit du 21 août, entraînant non seulement une réponse accrue des unités marocaines mais aussi l'engagement des forces espagnoles. Les deux pays ont ainsi coordonné leurs actions pour faire face à cette crise migratoire.
Prévenir les tentatives de traversée
Une patrouille marocaine a été aperçue, d’après le journal espagnol El Faro, près de Chorrillo, tandis que le service maritime espagnol surveillait toute la baie pour détecter les nageurs. Cette situation est le résultat d'une après-midi de forte pression à la frontière entre l’Espagne et le Maroc.
Actuellement, la situation est sous contrôle d’après la même source, bien qu'une nouvelle nuit de tentatives en mer soit attendue, semblable à celles observées au cours des dernières semaines, marquées par un flux constant de tentatives d’entrée. Le Centre d’accueil temporaire pour immigrants (CETI) en Espagne héberge déjà plus de 700 personnes, la majorité étant principalement d’origine marocaine ou algérienne. Ces individus ont accédé à la ville à la nage en contournant les jetées.
La situation a été maîtrisée efficacement dans la nuit du 21 août grâce à une collaboration efficace entre les unités marocaines et espagnoles, sans atteindre pour l'instant le niveau critique des jours précédents. Toutefois, les nageurs arrivant au bord de l’épuisement se trouvent souvent en danger. Les sauvetages deviennent de plus en plus complexes, les personnes secourues étant à bout de force.
La migration irrégulière en provenance de l'Afrique du Nord demeure un défi complexe et pressant. Les flux migratoires, reflet de profondes inégalités économiques, politiques et sociales, sont souvent marqués par des conditions périlleuses, poussant les pays de transit et de destination à coopérer étroitement pour gérer cette crise en renforçant les contrôles.