International

États-Unis : en plein sommet de l’OTAN, Biden confond Zelensky avec Poutine

En plein sommet de l’OTAN, célébrant dans la capitale des États-Unis les 75 ans de l’Alliance, Joe Biden a confondu Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine. Plus tard, lors d’une conférence de presse, il a également confondu sa vice-présidente Kamala Harris avec Donald Trump.

Encore une occasion ratée pour Joe Biden de rassurer ses partisans sur son acuité mentale, trois mois avant les élections. Le 11 juillet, lors du sommet de l’OTAN qui s’est tenu à Washington, le président américain a annoncé qu’il allait «passer la parole au président de l’Ukraine, qui a autant de courage que de détermination». «Mesdames et Messieurs, le président Poutine», a-t-il enchaîné, laissant la place à Volodymyr Zelensky debout à ses côtés.

Interrogé sur cette nouvelle bourde du président de la première puissance militaire mondiale, Emmanuel Macron a réclamé de l’«indulgence». «Il nous arrive à tous de faire des lapsus. Ça m'est arrivé, ça m'arrivera sans doute demain», a déclaré le président français, insistant sur le fait que son homologue américain était à ses yeux «précis sur les dossiers, qu'il connaît bien».

«Beau boulot, Joe!»

Mais quelques heures plus tard, lors d’une conférence de presse où il a notamment assuré qu’il était capable de «gérer maintenant ainsi que dans trois ans» ses homologues chinois et russe, Xi Jinping et Vladimir Poutine, et répété qu’il était le candidat «le plus qualifié» pour affronter Donald Trump, Joe Biden a commis une nouvelle gaffe en parlant du «vice-président Trump» au lieu de sa colistière et vice-présidente Kamala Harris.

L’ex-président américain, en lice pour reprendre possession du Bureau ovale, n’a pas manqué de réagir. «Beau boulot, Joe!», a lancé Donald Trump sur son réseau Truth Social.

Joe Biden, 81 ans, qui accumule ce type de confusions depuis plusieurs années, est tombé sous le feu des critiques de son propre camp depuis son débat raté contre Donald Trump fin juin. Depuis, le président sortant a exclu à plusieurs reprises tout retrait de la course à l’investiture suprême.