Plus de 190 000 réfugiés étaient censés entrer en Suède cette année grace à la politique de la porte ouverte mise en place par le pays en réponse à la crise migratoire plus tôt cette année.
Mais mardi dernier, le Premier ministre suédois Stefan Löfven a annoncé que cette politique serait réduite pour être en conformité avec les exigences de l'UE, ajoutant que de nombreuses demandes d'asile et de séjour temporaire ne pourraient pas être traîtées ou accordées.
Stefan Löfven a déclaré que le pays avait besoin d'un «répit» après avoir accepté un nombre très important de réfugiés. «Nous ne pouvons tout simplement pas faire plus, a déclaré le ministre», ajoutant que cela lui faisait «beaucoup de peine».
Lorsque ce fut le tour d'Åsa Romson de parler, la vice-Premier ministre n'a pas réussi à cacher son émotion. «Je vais être honnête. Récemment, nous avons eu des discussions très pénibles au sein du parti». Puis, confirmant les déclaration de Stefan Löfven, elle a fondu en larmes.
Début septembre dernier, la ministre Affaires étrangères de Suède Margot Wallström avait pleuré en parlant de la photo du jeune Aylan Kurdi échoué sur une plage turque et dont le cliché avit fait le tour du monde.
«Je pense que cette image nous a fait quelque chose, à nous tous autant que nous sommes. Parce que c'est devenu un visage et un nom, et une histoire. Pas seulement des bateaux avec des foules de réfugiés, mais l'horreur généralisée», avait-t-elle déclaré à la caméra en séchant ses larmes.
Après l'Allemagne, la Suède a enregistré le deuxième plus grand nombre de demandes d'asile en Union européenne en 2014. En 2015 elle était censée accueillir entre 175 000 et 190 000 migrants pour une population de 9,5 millions.
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