Dans un communiqué publié sur plusieurs chaînes Telegram proches des factions armées pro-Iran, la «Résistance islamique en Irak» a revendiqué l'attaque «menée dimanche 4 février à l'aide d'un drone contre la base de l'occupation américaine dans le champ pétrolier d'Al-Omar au cœur du territoire syrien».
«Cinq membres des Forces démocratiques syriennes (FDS, dominées par les Kurdes) présentes sur la base américaine d'Al-Omar dans la région de Deir Ezzor ont été tués», a indiqué ce 5 février l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui a aussi fait état d'une vingtaine de blessés. Basé à Londres et opposant à Damas, l’OSDH est une organisation controversée.
L'attaque, revendiquée par la « Résistance islamique en Irak », une nébuleuse de groupes pro-iraniens, intervient après les frappes de représailles menées par les Etats-Unis dans la nuit du 2 au 3 février contre des forces d'élite iraniennes et des groupes armés pro-iraniens en Syrie et en Irak, qui ont fait au moins 45 morts. Les Etats-Unis avaient mené des frappes contre 85 cibles sur sept sites différents (quatre en Syrie et trois en Irak), visant les Gardiens de la Révolution islamique, et des groupes armés pro-iraniens, selon Washington.
Ils ont promis d'autres frappes en riposte à l'attaque attribuée par Washington à des groupes pro-iraniens le 28 janvier contre une base américaine en Jordanie, près des frontières syrienne et irakienne, dans laquelle trois soldats américains ont été tués.
Environ 900 soldats américains sont toujours présents illégalement en Syrie.