«Toutes les baignoires devraient être interdites. Juste imaginez-le!» s’est-il exclamé dans un entretien publié dans le journal Svenska Dagbladet samedi. Le roi a affirmé que cette idée lui était venue le jour précédent, car alors qu’il se préparait le matin, il a été obligé de prendre un bain, car la chambre dans laquelle il se trouvait n’avait pas de douche. «Cela a utilisé beaucoup d’eau et d’énergie» a-t-il dit. «Cela m’a frappé : il n’était pas sage que je doive faire cela. Je me sentais honteux après, vraiment». Plus tard dans l’entretien, il a admis que la suggestion était un peu «légère». «Mais il y a du vrai là-dedans» a-t-il maintenu. «Ces petits détails peuvent avoir un énorme effet».
Charles XVI Gustave sera à Paris le 30 novembre prochain pour l’ouverture de la conférence sur le climat, a depuis longtemps de l’intérêt pour les questions environnementales. Il avait notamment pris part en 1972 à la conférence de l’ONU sur l’environnement à Stockholm, et au Somment de la Terre à Rio de Janeiro en 1992.
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«Quand est-ce que Al Gore a commencé ?», c’est ce qu’il répond lorsqu’on lui demande quand il a pris conscience de l’importance du changement climatique. «C’est arrivé au même moment où je voulais mettre en avant ce problème, mais il m’a devancé. Il était meilleur que moi pour en parler». Le roi, qui est connu pour sa collection de voitures, a expliqué utiliser souvent une voiture écologique pour aller du centre de Stockholm à la résidence de la famille royale au Palais Drottninghom. «J’ai une voiture hybride, donc lorsque je conduis en ville, je conduis totalement en électrique» a-t-il ajouté. Il a aussi indiqué qu’il réduisait sa consommation de viande pour diminuer les émissions.
La Suède devrait être saluée pour son engagement dans la mise en place d’un accord climate international, ce dès la conférence de 1972 a-t-il affirmé : «Stockholm a organisé la première grande conférence, ce qui est quelque chose dont nous pouvons être fiers. Depuis, le sujet a été discuté partout dans le monde. Le roi a aussi déclaré qu’il avait confiance dans le fait que la conférence de Paris n’échouerait pas comme avait pu le faire le Sommet de Copenhague en 2009.