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Netanyahou au Hamas : «Rendez-vous - maintenant !»

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a appelé le 10 décembre les combattants du Hamas à déposer les armes sans délai, affirmant enregistrer ces derniers jours de nombreuses redditions qui annonceraient «le début de la fin». Le mouvement palestinien affirme de son côté que les otages ne sortiront pas vivants sans «négociation».

«Ils déposent les armes et se rendent à nos soldats héroïques. Cela prendra du temps. La guerre se poursuit mais c'est le début de la fin du Hamas», a déclaré Benjamin Netanyahou le 10 décembre, cité dans un communiqué. «Je dis aux terroristes du Hamas: c'est la fin. Ne mourez pas pour [le chef du mouvement à Gaza, Yahya] Sinouar. Rendez-vous - maintenant !», a-t-il ajouté.

L'armée israélienne livre dimanche 10 décembre d'intenses batailles avec le Hamas palestinien dans la bande de Gaza et bombarde le petit territoire assiégé, le mouvement islamique affirmant pour sa part que les otages qu'il retient ne sortiront pas vivants sans «négociation et sans répondre aux exigences» du groupe islamique.

La population civile est quant à elle acculée dans un périmètre de plus en plus exigu et le système de santé menace de s'écrouler, prévient l'OMS, tandis que le bilan des victimes ne cesse de s'alourdir.

D'après le ministère de la Santé du Hamas, mouvement au pouvoir à Gaza depuis 2007, près de 18 000 personnes sont mortes, en grande majorité des femmes et des enfants.

Le conflit a été déclenché après une attaque d'une ampleur sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés en Israël depuis la bande de Gaza voisine, durant laquelle 1 200 personnes, en majorité des civils, ont été tuées, selon les autorités israéliennes.

Quelque 240 personnes ont été enlevées et emmenées dans la bande de Gaza le 7 octobre par le Hamas et d'autres groupes. Selon Israël, 137 s'y trouveraient encore en captivité.

Le Premier ministre du Qatar, principal médiateur entre les belligérants, a quant à lui assuré ce 10 décembre que les efforts vers une trêve se poursuivent, mais que les bombardements israéliens incessants en «réduisent les possibilités».