International

Les troupes du Haut-Karabagh déposent les armes, une médiation russe a permis le cessez-le-feu

Les autorités azerbaïdjanaise ont confirmé un accord pour un cessez-le-feu dès le 20 septembre dans la région disputée du Haut-Karabagh et la tenue de premiers pourparlers le 21 septembre sur la réintégration de ce territoire disputé.

«Un accord a été conclu sur le retrait des unités et des militaires restants des forces armées de l'Arménie (...) et sur la dissolution et le désarmement complet des formations armées de l'Armée de défense du Nagorny-Karabakh», a indiqué l'exécutif de la région disputée dans un communiqué le 20 septembre.

Il a annoncé en outre que de premiers pourparlers concernant «la réintégration» du territoire sécessionniste à l'Azerbaïdjan se dérouleraient jeudi 21 septembre dans la ville azerbaïdjanaise de Yevlakh.

Médiation du commandement des forces de paix russes

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a annoncé, dans la foulée, que les forces du Karabagh seront désarmées.

«Un accord sur une cessation complète des hostilités» mercredi 20 septembre à 13H00 a été conclu avec la médiation du commandement des forces de paix russes», a déclaré la présidence de Stepanakert dans un communiqué.

Poutine espère un «règlement pacifique» du conflit

Le président russe Vladimir Poutine a espéré un «règlement pacifique» du conflit dans le Haut-Karabagh, peu après l'annonce, le 20 septembre, d'un cessez-le-feu dans cette région que se disputent Azerbaïdjanais et Arméniens.

«Nous sommes en contact très étroit avec les parties au conflit (...) J'espère que nous pourrons arriver à une désescalade et à un règlement pacifique du problème», a-t-il déclaré au cours d'une rencontre avec le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi à Moscou.

Erevan «prend note» de la reddition du Karabagh

L'Arménie «n'a pas participé» à la rédaction de l'accord de cessez-le-feu au Karabakh, a fait savoir son Premier ministre Nikol Pachinian. «Nous avons pris note de la décision des autorités du Karabagh de cesser les hostilités et de déposer les armes», a-t-il affirmé lors d'une adresse à la nation à la télévision. Il a ajouté que l'Arménie n'avait plus d'unités militaires dans la région depuis août 2021.

Cela faisait moins de 24 heures que Bakou avait lancé une opération militaire pour reprendre cette région qui échappait à son contrôle depuis plus de trente ans.