«Aksionov est un vrai combattant, et cela ne l'intimidera pas. Nous lui souhaitons force d'esprit», a déclaré le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov ce 3 juillet, commentant la tentative d'assassinat contre le Président de la République de Crimée Sergueï Aksionov.
«Une tentative d'assassinat du dirigeant de la Crimée Sergueï Aksionov organisée par les services spéciaux ukrainiens a été déjouée», a indiqué plus tôt dans la journée le FSB. Selon les services de sécurité russes, le suspect est un citoyen russe, né en 1988.
Il a été appréhendé et s'est vu accusé d'avoir été «recruté par des officiers du SBU», les services secrets ukrainiens. L'individu aurait, toujours selon la même source, «suivi une formation au renseignement subversif en Ukraine, y compris aux explosifs». Il serait arrivé en Crimée au mois de juin en vue de préparer son attentat.
«Le poseur de bombe n'a pas eu le temps de mettre à exécution son intention criminelle, car il a été arrêté au moment où il récupérait un engin explosif d'une cache», a encore déclaré le FSB.
«Nos services spéciaux travaillent de manière claire et efficace. Je suis convaincu que les instigateurs de ce crime seront retrouvés et punis», a écrit Sergueï Aksionov sur Telegram, remerciant le FSB d'avoir «empêché la tentative d'assassinat». «Eliminer complètement la menace terroriste de l'Ukraine n'est possible que par l'exécution des objectifs de l'opération militaire spéciale», a-t-il conclu.
La Crimée a été rattachée à la Russie en 2014, à la suite d'un référendum organisé dans la foulée de la révolte du Maïdan à Kiev. L'Ukraine et l'Occident ne reconnaissent pas l'appartenance de la péninsule, peuplée de Russes, à la Fédération de Russie.