«Les chars brûlent. Il en ira de même pour les F-16», a déclaré ce 16 juin le président russe Vladimir Poutine lors du Forum économique de Saint-Pétersbourg, concernant le soutien militaire offert à Kiev par les pays de l’OTAN.
«Il y a des Leopard, et hier aussi il y a eu des Leopard, qui sont en feu et les F-16 aussi vont brûler, comme ces Leopard, il n’y a pas de doute à cela», a déclaré le chef d’Etat russe, alors interrogé sur l’implication de l’OTAN dans le conflit ukrainien. «C’est une menace», a-t-il estimé, que l’Alliance atlantique «s’implique dans le conflit». Implication que l’Alliance siégeant à Bruxelles réfute toujours, malgré ses appels à soutenir l’Ukraine.
Le 15 juin, son secrétaire général, Jens Stoltenberg, affirmant que les troupes ukrainiennes progressaient dans le cadre de leur contre-offensive, a souligné que cette avancée était en partie due au «soutien de l'OTAN depuis de nombreux mois».
Le 19 mai, à l’occasion de l’ouverture du G7 à Hiroshima, la Maison Blanche avait annoncé le feu vert de Joe Biden à la livraison de F-16 à l’Ukraine. Cet accord faisait suite à l’annonce, deux jours plus tôt, par les Premiers ministres britannique et néerlandais, de la création d’une «coalition internationale» visant à doter Kiev de «capacités aériennes de combat, en soutenant tout, de la formation à l'achat d'avions F16».
Fin janvier, c’est le chancelier allemand Olaf Scholz qui avait donné son accord à la fourniture à l’Ukraine de Leopard 2, chars de combat de facture allemande réclamés par Kiev de manière incessante. Depuis le début de la contre-offensive ukrainienne, début juin, plusieurs de ces blindés ont été mis hors de combat, à en croire des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.