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Le Kremlin «peiné» par la mort d'Arman Soldin, journaliste de l'AFP, près de Bakhmout

Dmitri Peskov a appelé à éclaircir les «circonstances» de la mort le 9 mai du journaliste de l'Agence France-Presse Arman Soldin dans une frappe sur des positions des forces de Kiev en Ukraine, tout en exprimant sa «peine».

«Il nous faut comprendre les circonstances de la mort de ce journaliste», a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en appelant à ne pas «prendre pour argent comptant» les affirmations ukrainiennes désignant les Russes comme les auteurs de la frappe mortelle. «Nous ne pouvons qu'être peinés au sujet» de la mort d'Arman Soldin en Ukraine, a-t-il ajouté.

Le coordinateur vidéo de l'Agence France-Presse en Ukraine Arman Soldin a été tué le 9 mai dans l'après-midi lors d'une attaque de roquettes dans l'est de l'Ukraine, près de la ville assiégée de Bakhmout. 

Dans la soirée, Emmanuel Macron lui a rendu hommage. «Journaliste de l'Agence France-Presse, l'un de nos compatriotes, Arman Soldin, a été tué en Ukraine. Avec courage, dès les premières heures du conflit il était au front pour établir les faits. Pour nous informer», a tweeté le président français.

«L'Agence dans son ensemble est effondrée», a déclaré Fabrice Fries, le PDG de l'AFP. «Sa mort est un terrible rappel des risques et dangers auxquels sont confrontés les journalistes au quotidien en couvrant le conflit en Ukraine.»