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Une «tentative» d'entrée en Russie de «saboteurs» ukrainiens déjouée, selon le gouverneur de Briansk

Alexandre Bogomaz, le gouverneur de la région russe de Briansk, a annoncé que les gardes-frontières russes avaient «déjoué une tentative d'entrée en territoire russe d'un groupe de reconnaissance et sabotage ukrainien de 20 hommes».

La Russie a affirmé ce 6 avril avoir repoussé une infiltration de «saboteurs» ukrainiens sur son territoire. «Le département des gardes-frontières du service fédéral de sécurité de Russie dans la région de Briansk a déjoué une tentative d'entrée en territoire russe d'un groupe de reconnaissance et sabotage ukrainien de 20 hommes près du village de Sloutchovsk», a fait avoir sur Telegram le gouverneur de la région, Alexandre Bogomaz.

«Des unités des forces armées russes, ainsi que des unités des forces des gardes-frontières, ont ouvert le feu sur l'ennemi», a-t-il ajouté.

Des tentatives d'incursion ukrainiennes régulières, selon les autorités russes

Les autorités russes ont rapporté ces dernières semaines plusieurs tentatives d'incursion de «saboteurs» venus d'Ukraine dans les régions frontalières, qui sont aussi régulièrement visées par des bombardements d'artillerie ou des attaques de drones.

Le 5 avril, les services de sécurité russes (FSB) ont annoncé avoir arrêté un pilote ukrainien dont le petit avion s'était écrasé près d'un village de la région de Briansk.

Début mars, les autorités russes avaient rapporté une autre incursion dans la région de Briansk d'un groupe venu d'Ukraine qui a, selon le FSB, ouvert le feu sur une voiture, tuant deux civils et blessant un enfant.

Le président russe Vladimir Poutine a ordonné ce 6 avril aux forces de sécurité de «faire tout ce qui est en leur pouvoir pour assurer la sécurité de la population» tant en Russie que dans les territoires ukrainiens occupés, où plusieurs responsables prorusses ont été assassinés ces derniers mois.

L'Ukraine ne reconnaît pas officiellement d'opérations de «sabotage» en territoire russe. Kiev a notamment démenti tout lien avec l'attentat qui a endommagé le pont de Crimée l'automne dernier. Début mars, des centaines de personnes avaient cependant assisté à Kiev aux funérailles de combattants d'un bataillon de volontaires agissant de leur propre chef et tués durant une mission de «sabotage» en Russie.