Quelque 2 000 soignants ont repris le travail ce 2 janvier dans les hôpitaux publics et les services ambulanciers en Grèce, suite à une décision du Conseil d'Etat – la plus haute juridiction administrative du pays – qui a contraint le gouvernement à lever la mesure d'interdiction.
La réintégration de ces soignants constitue «une grande respiration pour le système, mais le problème du manque de personnel demeure», a souligné la Fédération hellénique des employés des hôpitaux publics (POEDIN) dans un communiqué.
Environ 5 000 autres soignants, également non vaccinés, avaient déjà pu reprendre ou poursuivre leur activité professionnelle en raison d'un certificat médical attestant par exemple qu'ils avaient déjà contracté le virus.
En Grèce, la vaccination était devenue obligatoire pour le personnel des maisons de retraite en août 2021 et pour les soignants deux semaines plus tard, donnant lieu à des manifestations d'opposition.
Le mouvement contre l'obligation vaccinale contre le Covid a connu un essor certain dans un pays qui a subi des confinements stricts en 2020 et 2021, au point que le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis avait assuré fin 2021 que la Grèce faisait face à «une pandémie de non-vaccinés».
La plupart des restrictions liées au Covid-19 ont été levées en Grèce, sauf dans les établissements de santé et les transports en commun. Mais dans les métros, bus ou tramways, la plupart des voyageurs n'ont aucun masque, malgré l'obligation d'en porter un.