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Israël : le parti de Netanyahu en tête des élections législatives selon les sondages

Le Likoud de Benjamin Netanyahu serait arrivé en première place des élections législatives, sur le seuil d'une majorité avec ses alliés des partis religieux et de l'extrême droite pour former un gouvernement, selon les sondages de sortie des urnes.

Le parti de l'ex-Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu serait arrivé le 1er novembre en première place des élections législatives, sur le seuil d'une majorité avec ses alliés des partis religieux et de la droite nationale pour former un gouvernement, selon des sondages de sortie des urnes.

Réalisés par trois grandes chaînes israéliennes, ces sondages créditent le parti de droite de Benjamin Netanyahu de 30 à 31 sièges, sur les 120 du Parlement, devant la formation Yesh Atid du Premier ministre sortant Yaïr Lapid, qui récolterait entre 22 et 24 sièges. Avec ses alliés, le parti de Netanyahu est sur le seuil de la majorité fixé à 61 sièges. L'alliance d'extrême droite de Bezalel Smotrich et d'Itamar Ben Gvir est arrivée en troisième place avec 14 sièges, au coude-à-coude avec la formation de centre droit de Benny Gantz (de 11 à 13 sièges).

Netanyahu tient-il sa revanche ?

Contrairement à des scrutins précédents, les partis arabes israéliens se présentaient en ordre dispersé sous trois listes : Raam (islamiste modéré), Hadash-Taal (laïc) et Balad (nationaliste). Le parti Raam de Mansour Abbas, qui avait - fait inédit - soutenu la coalition sortante de Yaïr Lapid, a remporté cinq sièges, d'après les sondages. La liste Hadash-Taal en a remporté quatre, alors que Balad n'en a récolté aucun.

A gauche, le parti travailliste (Avoda) est crédité de cinq à six sièges tandis que la formation Meretz en a quatre à cinq. Les partis ultra-orthodoxes, alliés de Benjamin Netanyahu, ont dix sièges pour Shass (séfarade) et sept pour Judaïsme unifié de la Torah (ashkénaze), d'après ces sondages.

Ces législatives étaient les cinquièmes en trois ans et demi en Israël, un pays divisé politiquement qui peine à accoucher de coalitions ou les maintenir. A 20H00 (18H00 GMT), le taux de participation s'établissait à 66,3%, soit 5,4% de plus qu'aux dernières législatives de mars 2021. Il s'agit aussi du taux le plus élevé à la même heure depuis 1999, d'après la commission électorale.