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Echec d'une attaque de drone sur une centrale thermique en Crimée

Le gouverneur de Sébastopol a fait état d'une attaque de drone sur la centrale de Balaklava dans la nuit du 26 au 27 octobre. Celle-ci a causé un incendie rapidement maîtrisé, ne faisant aucune victime et n'interrompant pas l'alimentation électrique.

Le gouverneur de Sébastopol Mikhail Razvozjaïev a indiqué sur la messagerie Telegram que la centrale thermique de Balaklava avait été attaquée par un drone dans la nuit du 26 au 27 octobre, déclenchant un départ de feu dans l'un des transformateurs, qui était en maintenance et ne fonctionnait pas.

D'après le responsable, les employés de la centrale électrique ont réussi à prendre rapidement l'ascendant sur le feu, l'équipe dépêchée par le ministère russe des Situations d'urgence ayant constaté à son arrivée que l'incendie était déjà maîtrisé. «Le transformateur est très peu endommagé», a précisé Mikhail Razvozjaïev, précisant qu'aucune victime n'était à déplorer. L'incident n'a d'ailleurs eu aucun impact sur la distribution électrique vers Sébastopol et la péninsule de Crimée.

Le gouverneur a souligné que des dommages importants ont pu être évités grâce «aux mesures prises à l'avance pour sécuriser la station» et que «l'équipement de protection radar a, dans les faits, "dévié" la trajectoire du drone», qui n'a pas atteint sa cible.

La Crimée, rattachée à la Russie en 2014 après un référendum basé sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et jugé «illégal» par Kiev et ses alliés occidentaux, est en première ligne de l'intervention russe en Ukraine depuis fin février. Le pont de Crimée reliant la péninsule au reste de la Fédération de Russie a été endommagé par l’explosion d’un camion piégé le 8 octobre, un attentat qui a été qualifié par le président russe Vladimir Poutine d'«acte terroriste» et imputé par les services de sécurité russes (FSB) aux services secrets ukrainiens, tandis que Kiev a nié son implication.