La Russie a envoyé des renforts dans la région de Kharkov, dans l'est de l'Ukraine, le 9 septembre.
La veille, le chef d'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky s'était notamment réjoui de la «libération» de la localité de Balaklia dans cette région, tandis qu'un haut responsable de l'état-major ukrainien, cité par l'AFP, faisait état d'une percée «profonde» dans les lignes russes dans le sud du pays. Le 8 septembre également, le représentant permanent de la Russie auprès de l'ONU, Vassili Nebenzia, avait affirmé à propos de cette contre-offensive ukrainienne que «quelques villages périphériques [avaient] été pris» mais qu'«il ne s’agi[ssait] évidemment pas d’une percée, loin s’en faut». Le diplomate avait en outre considéré que les nouvelles livraisons d'armes américaines à Kiev venant d'être annoncées «ne pourr[aient] pas changer l’équilibre des forces», mais seulement reporter «l'agonie du régime de [Volodymyr] Zelensky» et prolonger «les souffrances du peuple ukrainien».
Explications, avec notre journaliste Vera Gaufman.