Eliminé dès le premier tour des élections législatives dans la 5e circonscription des Français de l'étranger – où il avait été investi par le parti présidentiel – Manuel Valls a décidé dans la foulée de quitter le réseau social Twitter. «Adieu Twitter», a-t-il ainsi écrit avant de désactiver son compte, comme le rapporte Le Figaro.
Une décision qui a été abondamment commentée, à commencer par les adversaires politiques de l'ancien Premier ministre. «Il y a des semaines qui démarrent plus mal ! Une girouette opportuniste de moins, c’est toujours ça de pris !», a notamment réagi le président de Patriotes Florian Philippot.
L'eurodéputé non-inscrit Gilbert Collard espère de ce côté que cette décision en appellera une autre, et que «ce bouffon opportuniste annonce quitter la politique».
Le journaliste de Médiapart Antton Rouget en a profité pour rappeler que Manuel Valls avait dit d'Edwy Plenel et de son média qu'il voulait qu'ils «rendent gorge». «Souvenirs, souvenirs», a-t-il commenté ironiquement.
L'ancien adepte du 49-3 a toutefois trouvé un journaliste pour voler à son secours. «Manuel Valls a supprimé son compte Twitter. C'est hyper rare pour un homme politique et ça en dit long sur son mal-être», a ainsi jugé Redwane Telha, journaliste à France Inter. «Peut-être le signe qu'il est temps d'arrêter les vannes ? Je sais, c'est tentant mais se déchaîner sur un homme à terre, c'est toujours malsain», a-t-il poursuivi.
Revenu en France après avoir échoué à se faire élire à la mairie de Barcelone en 2019, Manuel Valls a été éliminé dès le premier tour des élections législatives dans la 5e circonscription des Français de l'étranger, le 5 juin.
«Je prends acte des résultats sur la 5ème circo des FDE [...] Une élection est un moment de vérité», a-t-il écrit sur Twitter à l'issue de sa défaite.