Ces contrôles aux frontières, dont la France a informé ses partenaires mi-octobre, seront rétablis du 13 novembre au 13 décembre. Ils s'effectueront sur les points de passage routiers, ferroviaires, maritimes et aériens. Bernard Cazeneuve, le ministre de l'Intérieur, a toutefois précisé que cette mesure ne signifiait en rien «une suspension de Schengen».
Il a également refusé tout lien entre cette décision et la crise migratoire que traverse l'Europe : «Ce n'est pas parce que nous allons suspendre pendant quelques semaines la libre-circulation [...] que nous nous engageons dans un chemin qui consisterait, face à une crise migratoire majeure, à remettre en cause les principes de Schengen», a déclaré le ministre français de l'Intérieur.
La COP 21, qui rassemblera des dizaines de chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que des milliers de délégués et de journalistes, se tiendra du 30 novembre au 11 décembre au Bourget, au nord de Paris. Les délagations de 195 pays devraient être présentes à Paris.
Crise migratoire : une carte montre comment l'Europe devient une forteresse anti-réfugiés
La France a par le passé temporairement rétabli des contrôles aux frontières, notamment lors de sommets du G8 organisés sur son territoire ou encore pour le sommet de l'OTAN à Strasbourg en 2009.