France

«Il y a urgence» : les organisations patronales félicitent Macron et appellent à des réformes

Les organisations patronales ont félicité Emmanuel Macron pour sa victoire face à Marine Le Pen à l'issue du second tour de la présidentielle tout en réitérant leur attachement de voir aboutir certaines réformes économiques.

Les organisations patronales ont félicité Emmanuel Macron pour sa réélection au soir du 24 avril, tout en insistant sur les réformes à mener selon elles.

«Félicitations», a tweeté le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux. «Europe, emploi, croissance, transition écologique : les chantiers sont devant vous. Il y a urgence !», a toutefois averti le patron des patrons, précisant qu'au sein de l'organisation «nous sommes prêts».

«Le président a devant lui des travaux d'Hercule»

Un peu plus tôt dans la soirée, François Asselin, président de la Confédération des PME, avait salué auprès de l'AFP la réélection d'Emmanuel Macron, notant «un score plutôt meilleur que ce qu'on aurait pu imaginer» pour Emmanuel Macron, réélu avec environ 58% des voix.

«Le président a devant lui des travaux d'Hercule, dans la mesure où je crois que le monde n'a jamais été aussi instable que ce que nous connaissons», a-t-il toutefois ajouté, plaidant pour un étalement des dettes des entreprises et «une réforme de l'action publique», qui passera notamment par un allongement de l'âge de départ à la retraite.

L'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire (UDES), qui avait appelé explicitement les Français à faire «barrage au Rassemblement national et à l'extrême droite», s'est réjouie «que les Français se soient majoritairement déplacés pour exercer leur droit de vote», et en a profité pour demander au président réélu «la création d’un ministère délégué à l’économie sociale et solidaire auprès de Bercy, ainsi que la tenue d'une conférence sociale et environnementale».

«Qu’est-ce qui va changer – en mieux – sous le nouveau quinquennat pour les entrepreneurs ? Cela n’a pas été évoqué durant la campagne...», a déploré, de son côté, le mouvement patronal Ethic, prévenant que «l’attente est plus forte que jamais».