France

«Traîtres» : les locaux d'EELV et du PCF visés par des dégradations à Nantes

Comme le rapporte l'AFP, le mot «traîtres» a été inscrit sur les portes d'entrée des deux permanences d'Europe Ecologie les Verts (EELV) et du Parti communiste (PCF) à Nantes. Les formations politiques ont annoncé avoir porté plainte contre x.

Les permanences d'Europe Ecologie les Verts (EELV) et du Parti communiste (PCF) à Nantes ont été taguées du mot «traîtres», a appris ce 11 avril l'AFP auprès des deux partis. Les inscriptions ont été tracées à la peinture bleue foncée sur les portes d'entrée des deux permanences.

Des jets de projectiles ont brisé la vitrine du local d'EELV à l'endroit où était accrochée une affiche électorale, a rapporté u journaliste de l'AFP. Les bris de verre masquaient le visage du candidat, Yannick Jadot. 

«Ces agissements ont vraisemblablement eu lieu pendant la soirée électorale du premier tour de la présidentielle. Ils sont d'autant plus condamnables», a expliqué EELV Pays de la Loire dans un communiqué repris par l'AFP. 

«La candidature de Yannick Jadot et les propositions écologistes étaient légitimes, [...] Pourtant, les Ecologistes ont subi moult pressions et intimidations, voire menaces ces derniers jours. Ce n’est pas acceptable. Il n’est pas imaginable de laisser ce type de vandalisme gangrener le débat politique», explique le communiqué. «EELV condamne avec vigueur cette attaque lâche et stupide, et a déposé plainte contre X», a fait savoir la direction nationale du parti. 

Sur Twitter, le secrétaire national d'EELV, Julien Bayou, a dénoncé les attaques perpétrées contre la permanence locale de son parti à Nantes :«Rien ne peut justifier les attaques et invectives dans une démocratie !»

Sur la porte du local nantais du PCF, les mots «sac à merdes» ont également été marqués à la peinture, d'après une photographie prise pendant la nuit du 10 au 11 avril et transmise à l'AFP.  

Sur Twitter, la maire socialiste Johanna Rolland a apporté son «soutien [à EELV et au PCF] face à ces actes inadmissibles et contraires au respect des principes élémentaires du débat démocratique dans notre République».

Les deux partis ont fait savoir qu'ils portaient plainte contre X.